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Famille
12 octobre 2009

Pour une rentrée zen

Bientôt la rentrée scolaire pour la majorité des enfants. Après deux mois de grandes vacances, il va falloir reprendre les chemins de l'école.
La rentrée scolaire et l'année scolaire sont de grands moments pour les enfants : ils y passent la majorité de leur temps. Leurs parents ne sont pas en reste. Certains donnent l'impression que ce sont EUX qui font leur rentée ou qui suivent la scolarité.

Certains parents attachent beaucoup trop d'importance à la rentrée scolaire. Ils en font toute une montagne, ils angoissent, ils stressent. Et, malheureusement, leur réaction rejaillit sur les enfants. Peut-être que ces derniers n'appréhendaient pas du tout la rentrée, trop contents de retrouver leurs camarades. Mais, à force de s'inquiéter, les parents finissent par leur transmettre leur peur.
Ces derniers sont angoissés à l'idée de voir leurs enfants s'éloigner d'eux. Ils ont l'impression de ne plus avoir aucune prise sur eux quand ils sont à l'école. Ils ressentent cela comme une séparation, comme une rupture de l'interdépendance parents-enfants qu'ils n'ont pas choisie.

Certes, pour certains enfants, notamment ceux qui rentrent à la Maternelle, au CP, en 6ème, leur rentrée est particulière, un nouveau palier est franchi. Il est normal qu'ils angoissent un peu mais n'en rajoutez pas. Evitez de leur mettre la pression, de leur rappeler sans arrêt que c'est bientôt la rentrée. Laissez-les profiter de la fin de leurs vacances. Rassurez-les en leur disant qu'une rentrée n'est pas si grave que cela, qu'ils se feront de nombreux camarades, qu'ils apprendront beaucoup de choses, etc.
Ne faites pas de la rentrée un jour si extraordinaire que cela. Dites-vous que c'est un jour comme un autre. En effet, dans les 10 mois à suivre (en dehors des vacances scolaires bien sûr), votre enfant se rendra tous les matins à l'école, il mangera peut-être à la cantine, il rentrera faire ses devoirs.

Les parents ressentent également une certaine appréhension à déléguer, à partager leur autorité avec les professeurs. Ils les considèrent comme des rivaux. Le pire c'est qu'il arrive souvent que certains parents remettent en cause purement et simplement les décisions, l'autorité des professeurs. Cela peut s'avérer très dangereux. Immanquablement, l'enfant, prenant au mot les dires de ses parents, rejettera aussi l'autorité de ce professeur. Chaque année, l'actualité relate des cas où des parents ont molesté des professeurs.
Les parents ont le devoir, l'obligation de respecter les professeurs de leurs enfants (dans la mesure où ces derniers font correctement leur travail, évidemment). Si vous jugez qu'ils agissent mal ou prennent des décisions surprenantes, rien ne vous empêche de le rencontrer et d'en discuter. L'essentiel est de laisser votre enfant en dehors de cela.

En outre, certains parents ont peur de ce qui se passe dans la cour de récréation et aux portes de l'établissement. Certes, leur crainte est justifiée dans certains cas et les faits parlent d'eux-mêmes : rackets, jeu du foulard, bouc émissaire, intimidations, moqueries… sont le lot quotidien de certains enfants qui vivent un véritable cauchemar en allant à l'école. Dans ces cas très précis, il faut essayer de faire parler votre enfant. Si la discussion, le dialogue sont monnaie courante au sein de votre famille, il s'exprimera de lui-même. Sinon, si vous voyez que votre enfant va mal, qu'il ressent un certain mal-être, au détour d'une discussion, parlez-lui du racket, du jeu du foulard, etc. et peut-être qu'il se dévoilera. C'est çà aussi le rôle de parent : ressentir les angoisses de son enfant, en discuter, lui offrir surtout un univers familial où tout se dit, où rien n'est tabou.

Votre enfant doit surtout évoluer dans un climat familial serein, calme. Evitez que votre organisation domestique tourne toute entière autour de l'école.
Certains parents ont tendance à « fliquer », à imposer un emploi du temps très strict à leur enfant parce qu'ils ont peur qu'il ne dispose pas de suffisamment de temps pour faire ses devoirs, pour pratiquer des activités extrascolaires. Or, ceci, c'est agir au détriment de l'épanouissement, du bien-être de l'enfant. A trop vouloir lui imposer des horaires trop précis, votre enfant finit par se sentir prisonnier, n'ayant plus la possibilité de souffler un peu. Il reproduit le schéma métro-boulot-dodo de ses parents, alors qu'il n'est qu'un enfant, un enfant qui a besoin de vivre sa vie d'enfant, de se reposer, de rêver.

Alors, bonne rentrée à tous et n'oubliez pas, soyez zen !

Co-auteurs : BRUNET Isabelle et GAWELIK Katy

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